La Voix de l'Évangile

Comment se passe votre semaine ? J’espère que vous vous réjouissez dans le Seigneur et que vous voyez ses provisions pour vous. Dans son livre « The Disciplines of Life », le regretté Dr V. Raymond Edman examine trente et une disciplines, une pour chaque jour de la plupart des mois. Aujourd’hui, j’aimerais partager une partie de ce qu’il a écrit dans un chapitre intitulé « The Discipline of Distinction » commençant par :

Votre habitation est-elle petite ?

Soignez-la ! –

Il vous y a mis.

Votre habitation est-il grand ?

Gardez-le avec soin ! –

Il vous y a mis.

Quelle que soit votre place,

Ce n’est pas à vous seul, mais à lui

– John Oxenham

Le Dr Edman écrit : « Le roi Ozias illustre la discipline de la distinction, et son expérience devrait sonder notre âme. De lui, nous lisons : « car il fut merveilleusement soutenu, jusqu’à ce qu’il devint puissant. Mais lorsqu’il fut puissant, son cœur s’éleva pour le perdre. » Il avait bien commencé. Dans sa jeunesse, il a assumé de grandes responsabilités et les a exécutées avec soin et conscience. Il aurait compris ce que voulait dire Jérémie lorsqu’il écrivit plus tard : « Il est bon pour l’homme de porter le joug dans sa jeunesse » (Lamentations 3:27) … Bienheureux ce jeune qui apprend dès son plus jeune âge à faire confiance à Dieu et à lui obéir, s’oublier soi-même et servir les autres, perdre sa vie à cause de Jésus et découvrir que « Car j’honorerai celui qui m’honore, », dit le Seigneur (1 Samuel 2:30).

La discipline de la distinction nous vient lorsque nous avons atteint une place de premier plan, un niveau de privilèges, un plateau de prospérité et de plaisir dans l’abondance. Avons-nous en évidence l’humilité de cœur qui nous a marqué lorsque nous suivions de près l’Homme des Douleurs doux et miséricordieux ? Alors nous avons perçu qu’il « conduit les humbles dans la justice, il enseigne aux humbles sa voie » (Psaume 25:9). Dans le privilège, avons-nous le souci des droits et des sentiments des autres que nous avions lorsque nous étions nous-mêmes obscurs et sans importance ? Ensuite, nous avons appris « de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi » (Colossiens 3:12,13). Dans la prospérité, avons-nous la même tendresse, voire les mêmes larmes, de cœur et la même confiance dans la provision de Dieu de toute grâce et de tout réconfort que nous avions lorsque nous étions sans sou et pauvres en esprit ? Alors nous savions que « Les yeux de l’Éternel sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs cris.… L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé ; L’Éternel délivre l’âme de ses serviteurs , et tous ceux qui l’ont pour refuge échappent au châtiment. » (Psaume 34:16,19, 23).

Dans notre plaisir d’abondance, nous rappelons-nous qu’autrefois nous étions dans la souffrance et la lassitude, que c’était grâce à la miséricorde du Seigneur que nous n’avons pas été consumés, que sa grâce était suffisante, que « toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation. » (Jacques 1:17) … Maintenant que nous en avons dans l’abondance, louons-nous Dieu pour ses nombreuses bénédictions, le remercions-nous parce que notre coupe est douce, prions-nous pour les nécessiteux de terre et pourvoir à leurs besoins avec ce que Dieu nous a confié ?

Le véritable test du caractère chrétien ne se produit pas lorsque nous travaillons dur jusqu’à l’épuisement ; cela apparaît plutôt lorsque nous sommes exaltés … Le roi Ozias fut « merveilleusement soutenu jusqu’à ce qu’il devint puissant ». Mais quand il était puissant, que se passait-il alors ? « son cœur s’éleva pour le perdre. Il pécha contre L’Éternel, son Dieu » (2 Chroniques 26:15,16).

Puisse Dieu nous accorde la discipline sévère qui nous permettra de considérer la distinction comme une gestion à utiliser à son service, entraînant une dépendance accrue à son égard, un dévouement plus défini au devoir, une réticence à entendre l’adulation des autres, un dégoût pour le louange des hommes, mort à l’intérêt personnel et plaisir quotidien à accomplir Ses ordres. Ainsi, avec une humilité de cœur croissante et un amour envers Dieu et nos semblables, nous le servirons tous nos jours, dans la prospérité ou dans la pauvreté, dans le plaisir ou dans la douleur, dans l’importance ou dans l’obscurité. »

Souvenons-nous de remercier Dieu pour son amour et ses dispositions incroyables !

Écriture pour le week-end : « Entrez dans ses portes avec des louanges, dans ses parvis avec des cantiques! Célébrez-le, bénissez son nom ! » Psaume 100:4 (LSG)

Pensée pour le week-end : « La communion avec Dieu est délicieuse au-delà de toute description. » – A.W. Tozer­­­­­­

Steve Frank